Parce que Warsoft ne fait pas que du caca...

L’airsoft est un jeu d’équipe et non un jeu individuel ou individualiste. Cela sous entend que chacun des membres d’une même équipe à un rôle à tenir au sein au sein de cette entité pour gagner la partie, pour relever le défi fixé par les organisateurs.

Hormis quelques vieux mammouths, la grande majorité des airsofteurs n’a pas connu les douces joies du service militaire, et plus particulièrement celles de la FETA (Formation Elémentaires Toutes Armes), et ignorent, par conséquent, les actes réflexes et élémentaires du combattant. Ceci explique pourquoi, à peine donné le « top départ » donné pour l’exécution d’un scénario, nous assistons le plus souvent à un lâcher de perdreaux en direction du camp adverse, sans souci de garder et de défendre le sien… Chacun fonce droit devant, le but étant, pour la majorité, de vider chargeur sur chargeur entre deux séjours en point de réinsertion. Bien entendu, l’airsoft est un jeu de mouvement et d’action mais, agir n’empêche pas de réfléchir ! Souvenez-vous de la fable de La Fontaine : Le lièvre et la tortue.

Rien ne sert de courir, il faut partir à point.

Plutôt que de se ruer comme des Huns sur l’adversaire, pourquoi ne pas prendre quelques minutes pour étudier la mission et définir le monde d’action le plus approprié pour gagner ? Pourquoi ne pas diviser l’équipe si elle est trop nombreuse ? Pourquoi ne pas assigner à tel ou tel sous ensemble un objectif bien défini ? Pourquoi, au sein de chaque sous ensemble, ne pas donner un rôle aux joueurs en fonction de leur équipements ou de leurs répliques ? Cela s’appelle de la tactique. La tactique désigne tous les moyens mis en œuvre pour arriver au résultat escompté.

Nous y voilà ! Le mot « magique » à été écrit ! Notre passion, même si certains s’en défendent à une certaine connotation militaire, si l’on en juge par l’habillement, les équipements, les répliques d’armes qui sont loin d’être des clubs de golf et par les scénarii. Pour jouer au foulard avec ses enfants ; pas besoin d’un treillis Centre Europe ou DPM, de tenues BDU ou d’une M4 !

Soyons honnêtes avec nous même et assumons le sans honte : nous sommes de grands enfants qui s’éclatent en jouant a se combattre, comme nous le faisions enfants dans les bois pour les plus âgés, ou à la console pour les plus jeunes.

Apprendre à planifier nos actions

Donc si notre sport a des relents de kaki, si notre langage de jeu est « mili », pourquoi le chef d’équipe ne planifierait il pas rapidement un mode d’action, ne désignerait il pas des chefs de groupes au besoin, des éclaireurs, des tireurs de précision, de servants pour les armes de soutiens et des sentinelles pour garder et défendre son camp en fonction de la mission reçue ? Ensuite, plutôt que de se déplacer comme une horde de barbares, pourquoi ne pas essayer de manœuvrer en se servant du terrain, de la végétation, en communiquant à voix basse ou par geste et en baissant le volume des talkies-walkies ?